« Betty » Tiffany McDaniel

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Betty

Un des livres « coup de coeur » de ‘l’année 2020.

Emue par Betty la narratrice , grand mère de l’auteur, 6ème d’une fratrie de 8 enfants , dans une famille en marge de a société. Le père est Cheroke, la mère est blanche et s’est enfuie de chez elle, on en connaîtra la raison au cours du roman. La famille vit de petits boulots du père qui ne les gardent jamais bien longtemps. Quand Betty atteint ses 6 ans, la famille s’installe dans l’Ohio, pas loin de la famille maternelle.

Betty vit une enfance plutôt quand elle est auprès de son père à qui elle ressemble physiquement mais subit les réflexions de rejet à l’école où elle est inscrite. Son père poète à ses heures la surnomme Petite Indienne, sous les sarcasmes des élèves de son élèves qui la rejettent, lui tiennent des propos racistes , elle qui a hérité de a peau brune de son père contrairement à ses deux soeurs aînées blondes comme leur mère. Sa soeur ainée protectrice et tourmentée , sa Soeur n°2 ne rêve que de devenir une star d’Hollywood et insulte Betty en permanence. Betty se réfugie alors dans la nature ou auprès de son père sont elle est a préférée. Quant à ses frères, l’aîné est le portrait craché du grand père maternel, et pour cause.

Le roman raconte l’enfance de Betty jusqu’à son âge adulte. Betty survit à toutes les épreuves, soutient, console, peu à peu elle devient le seul pilier solide de la famille, tour à tour , ses proches disparaissent, elle attend « Un miracle tout droit des cieux, quelque chose qui nous libèrerait hors de nos chaînes » « Chaque fois que j’allais au tableau, on vennait soulever ma jupe, les filles n’étaient pas autorisées à porter un pantalon de leur choix ou un short« 

« Mon dialogue est devenu une démence qui a ensuite évolué vers une métamorphose de l’âme… me révoltant contre une fatalité écrasante, ne fût-ce que pour défier et combattre la souffrance, je concevais des histoires qui me commandaient de survivre. je pourrais abandonner es doutes qui m’assaillaient et être libre, ou bien demeurer sous le regard de ceux qui nourrissent des préjugés et y rester enchaînée. Nous avons trop d’ennuis ans la vie pour en faire nous mêmes partie. Aussi à 17 ans j’ai décidé de refuser l’ambition de la haine »

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