« Coup de cœur » au niveau des idées féministes énoncées bien loin du délire actuel de certaines tenantes du féminisme.
Guidée par les question de Annick Cojean, Gisèle Halimi se raconte depuis son enfance à Tunis dans un milieu pauvre, sa prise de conscience d’être née fille dans un milieu de traditions, vouée à suivre le chemin de ses ancêtres féminines, et ses engagements pour défendre « la Cause des femmes ».
Elle est et restera comme une sinon la pionnière en France de la lutte pour l’émancipation de la femme.
« Il nous faut une révolution des mœurs, des esprits, des mentalités ».
« Qui pourrait affirmer que la question est désormais réglée, que nos sociétés sont devenues égalitaires , que les femmes ne sont plus sous-sujets, sous-représentées, sous-citoyennes?
» C’est pas juste » était son leit motiv et je me reconnais dans cette phrase. « Trop d’entre elles consentent à leur oppression ».
Et parmi ses recommandations citons :
- l’indépendance financière
- être égoïste
- refus de l’injonction à faire des enfants à tout prix
- se dire féministe, attentive et sur le qui-vive
« On ne nait pas féministe , on le devient ».
Répondre
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.