Si vous aimez Rome, les échecs, les aventures amoureuses, le vin,les anagrammes, le milieu artistique des œuvres éphémères, alors lancez-vous dans la lecture de Partie italienne.
On n’a pas besoin de connaître les échecs, de toutes façons on affaire à du haut de gamme, il y a même des parties qui se jouent les yeux fermés et de mémoire et pas sûr qu’on suive.
On n’a pas besoin nom plus de connaître l’art contemporain.
Gaspar, le narrateur vient d’exposer ses oeuvres à Paris. La soirée du vernissage fut un succès, il a besoin de souffler et il choisit le quartier de Campo di Fiori à Rome.
Il déniche un petit restau, s’y installe avec son échiquier et invite les passants à jouer avec lui.
Les échecs sont une de ses passions, il gagne pratiquement toutes les parties jusqu’au moment où une jeune femme lui tient tête.
Marya c’est son nom, est belle, elle vient des Pays de l’est et traîne derrière elle comme un parfum de mystère. Pourquoi est-elle en Italie, que vient elle y faire ?
La place Campo di Fori n’a pas été choisie par hasard, au milieu de la place se tient une statue de Gordiano Bruno, un dominicain poète, scientifique, philosophe brûlé vif à cause de ses idées jugées trop athéistes et trop hérétiques.
Un roman respiration dans ce monde anxiogène comme dit la pub, un roman qui évoque et invoque la mémoire.
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