Une région isolée dans les Appalaches. Des habitants souvent analphabètes se noient dans les drogues, l’alcool et sont prêts à toutes les croyances. Parmi eux « Oeil blanc » ainsi nommé car ayant été frappé par la foudre joue sur les superstitions et se fait passer pour un guide élu de Dieu qui a accés au monde esprits, un guérisseur. La preuve, il soulève les serpents qu’il garde précieusement dans des cages. Il a ses fidèles qui deviennent de moins en moins nombreux. Il vit dans une cabane inaccessible au regard des autorités et élève sa fille unique Wren et tient sa femme Ruby sous sa coupe. Elle a cru l’aimer, l’a épousé malgré sa bizarrerie et pourtant avec sa fidèle meilleure amie, elles ont en rêvé d’autres horizons mais elles sont restées. L’une a donc épousé Œil blanc, l’autre un ivrogne invétéré qui lui a fait  quatre enfants. Tous les jours elle monte voir son amie. C’est grâce à cette amitié qu’elles résistent. Wren est une enfant sauvage qui ne doit son salut que grâce à sa mère qui lui transmet son savoir, elle n’est pas scolarisée et n’a jamais été plus loin que le village en bas.

Un jour cependant un accident va tout faire éclater au grand jour. L’amie de Ruby est brûlée et Œil blanc guérit ses blessures. Mais, peu à peu, les langues se délient, au hasard des rencontres, Wren se trouve aspirée vers un ailleurs et vers son destin.

Ce roman sur la résilience et sur le sursaut des femmes rappelle l’esprit de « Là où chantent les écrevisses » ou « Betty ».

On aurait pu aussi le sous titrer « quand les femmes se réveilleront »