« Adieu Zanzibar » Abdulrazak GURNAH

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Adieu Zanzibar



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D’abord où se situe Zanzibar ? A une quarantaine de kilomètres de la côte d’Afrique de l’Est, l’archipel de Zanzibar, soumis à de multiples colonisations a une population métissée : Peuples d’Afrique, du Moyen Orient, de L’Inde et même d’Europe. Zanzibar a été un sultanat indépendant jusqu’en 1890, puis un protectorat britannique jusqu’à une nouvelle indépendance en 1963. Une indépendance éphémère : après un coup d’État communiste en 1964, Zanzibar est intégré au Tanganyika, au sud du Kenya. le nouvel Etat a pris le nom de Tanzanie.
L’auteur Prix Nobel de littérature en 2021 a quitté son île à l’âge de 20 ans pour poursuivre des études en Angleterre et il y est resté tout au long de sa vie.
Trois parties dans le roman qui se déroule sur une centaine d’années.
D’abord nous sommes en 1899, dans une petite ville côtière, où le temps semble s’être arrêté, tout parait à l’abandon. Un voyageur britannique, à l’agonie est recueilli par un modeste marchand Hassalani qui mû par le sens de l’hospitalité pense le soigner chez lui. Mais l’étranger est vite récupéré par l’administrateur local, anglais pour lui offrir un meilleur confort. Pearce, le nom du voyageur a eu le temps d’apercevoir la belle Rehana abandonnée par son mari. Et une romance nait.
Puis nous sommes dans les années 50. Dans une famille locale, d’enseignants très pratiquants d’un islam rigoureux, (ils ont le souci du qu’en dira-t-on, du respect des traditions) élèvent leurs trois enfants : Farida la fille , Amin et Rashid.
Rashid le dernier fils, épuisé par la dégradation de l’environnement familial (santé, rupture des liens filiaux, atmosphère familiale pesante) grâce à une Bourse d’études, part à Londres. Il est confronté à la condescendance de ses pairs à la peau blanche.
Par le biais d’une correspondance entre les 2 frères, on apprend ce qui a poussé Rashid à partir
Mais « il étouffait ici, disait-il : l’obséquiosité des rapports sociaux, la religiosité qui relevait d’un autre siècle, les mensonges sur l’histoire ». Il s’en veut toutefois d’être parti loin de ceux qu’il chérissait, de les avoir abandonnés. Une manière de désertion qui le hante.
Il ressort de cette lecture une immense nostalgie, de l’enfance heureuse, de la perte de repères, du retour impossible au pays.
En anglais le titre est « Désertion » et en effet à bien y regarder il y a toute une série d’abandons, Rehana abandonnée par son mari puis Pearce, Jamila abandonnée par Amid,  puis Rashid qui abandonne sa famille.
Le personnage de Rashid est le double de l’auteur.

La 1ère partie a beaucoup plu à la majorité d’entre nous.
« Impossibilité de concilier toutes les voix, poids des déterminismes culturels dans la vie des êtres, »l’amour de Pearce et Rehana à peine effleuré« , amour interdit Jamila (sous le double sceau de l’infamie)
Lire Paradis du même auteur
Style riche d’évocations (odeurs) « j’ai aimé cet enchainement de récits même si la malédiction et le destin omniprésents me mettent mal à l’aise » « 

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