Un seul témoignange
Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre jusqu’au bout. Tout avait bien commencé malgré le naufrage du Vasa avec ce jeune homme plein de projets. Mais très rapidement, on entre dans une histoire de politique qui se déroule constamment dans une atmosphère de secret, de non-dits, de sensations si imprécises, que je me décourageais de comprendre. Enfin, si, j’ai compris la situation politique en Europe, entre la France de Louis XIII puis de Louis XIV, l’Espagne, les Pays-Bas, la Suède, mais sur laquelle se surimposent les questions religieuses, les suites de l’inquisition, la tolérance puis l’intolérance du roi de France aux protestants, la chasse aux sorcières, le luthéranisme comme religion d’état en Suède, la conquête violente de la Laponie pour remplacer la spiritualité locale par un protestantisme totalement incompris. Et dans cet univers complexe, changeant, cet Izko qui essaie de vivre en louvoyant entre les différents pouvoirs, avec des relations plus ou moins fiables. J’ai trouvé sa vie très fatigante, très angoissante et je me suis perdue, reprenant espoir quand il semblait trouver des temps de liberté, mais de nouveau déprimée par cette histoire. Je ne conteste pas la justesse probable du tableau mais j’ai trouvé cela tout à fait insupportable, intolérance, hypocrisie, cruauté, et ce n’est pas la mort libératrice du héros et le léger espoir pour les lapons avec l’éloignement d‘Issat qui m’a réconfortée. Bref, un beau livre mais bien pénible à lire.
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